11 février 2006
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Je viens (à nouveau) d’avoir une idée susceptible de rendre le monde meilleur.
En effet, plutôt que d’abîmer les humains et la nature avec des bombes, munitions, lance-flammes, lance-femmes, mines, poisons, séries policières allemandes, baïonnettes, napalm, virus et autres cochonneries, pourquoi ne pas utiliser des gaz malodorants (non destructeurs, bien sûr) ?
A l’instar des putois et autres punaises, nous nous défendrions et mettrions fin à des nombreux et sanglants conflits d’une manière astucieuse et combien poilante ! Chacun irait de son odeur de merde à ses fragrances putrides, les boules puantes virevolteraient, l’infect terrasserait le nauséabond. Et nul victime sinon quelques nez professionnels, employés d’élite des hauts parfumeurs.
A coup sûr, d’aucuns m’objecteront qu’avec force masques à gaz, l’ennemi résistera ; mais, répondrai-je d’un air malicieux, pensez-vous vraiment que militaires et civils sauront porter longtemps et constamment un tel bazar sur la tronche ? Que nenni, faudra bien déjà qu’ils l’ôtent pour béqueter.
D’autres simples d’esprit argumenteront aussi en faveur d’un risque d’extension incontrôlable et de mélanges des gaz malodorants, mais c’est sans compter sur les avancées de la science modernes : avec l’emploi de molécules radiocommandés et de puissants aimants sélectifs à particules, le problème sera bien vite torché. Je suis certain que les frères Bogdanoff planchent déjà sur la question.
Grâce à ma géniale et charitable intuition, les champs de batailles, les théâtres des opérations, les points d’impacts et cibles terroristes, deviendront bientôt de joyeuses cours de récré.
Merci Bouchicot !