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9 septembre 2007 7 09 /09 /septembre /2007 13:40
Un ami, récemment, me manifestait son inquiétude face à l’invasion britannique de nos contrées du Sud à l’instar du sort connu par nos terres normandes. Souvent retraités et les poches pleines de Livres Sterling, les perfides insulaires envahiraient nos fiefs, amenant dans leur sillage : proches, hérétiques anglicans, tondeuses à gazon, porridge, bœuf bouilli à la menthe et j’en passe.
Emplis d’une indignation à la Jeanne of Arc, ce rude gaillard aux origines occitanes en était à deux doigts de brandir l’épée.   
 
Alors, boutons l’acné grande-bretonne hors de France...?
L’Histoire proche cependant, nous amène plutôt à nous rappeler : « Boutons le téton Teuton hors de France » (Les tétons des Teutonnes, je me les réserve).
Je rends hommage, en passant au grand-père Evgenie Heinrikovitch qui eut à combattre par deux fois l’Allemand (1ère et seconde World War), ainsi qu’à l’arrière grand-père maternel Henri qui partit un jour de sa misérable campagne, fusil de chasse à l’épaule, dans le noble dessein d’aller abattre Hitler.   
 
Car, voyez-vous, c’est que j‘aime bien les Anglais, moi.
L’accent déjà. Je me souviens des ces quelques cours particuliers que me donna lorsque j’étais à peine pubère cette plantureuse brune aux cheveux frisés et qui faisait sonner les pointes cristallines de la Received Pronunciation. Et cette formation de perfectionnement pour le jeune adulte que j’étais qui me fut prodiguée par une charmante femme au teint doré par ses origines pakistanaise, employant la langue délicieuse du Queen’s English.  
N’oublions pas ensuite que les gens d’Albion, n’hésitèrent pas, bien avant nous à trancher le cou d’un roi. Non que je sois partisan de la peine capitale, loin s’en faut, mais il s’agit du symbole…
Et que dire de cette transformation alchimique qu’ils firent de notre mot « humeur » pour en tirer l’« humour » ! Je ne pourrai m’étendre ici sur l’histoire de cette conception britannique et de ses influences car il aurait trop à dire mais je ne puis m’empêcher d’attirer l’attention sur son importance.
Devrait-on escamoter l’excentricité britannique, leur prodigieuse imagination libre aux tons de nonsense. Du Monty Python à Mr Bean, pouvons-nous refreiner notre sincère hilarité, hein ?
Et ce rouge flamboyant, des uniformes d’apparat aux cabines téléphoniques en passant par les autobus à impérial.
 
Il y a tant d’autres choses à citer pour défendre ces foutus Rosbifs que mes doigts en fatiguent déjà sur le clavier ! Compatriotes froggies, je vous en prie avant que de pourfendre de nouveau le dit « ennemi héréditaire », songez à goûter leurs plus admirables délicatesses (Non, je ne parle pas de cuisine !)
 
 
  
Appuie sur l’image !
 
 
 
Pust-Scriptom : Quelqu’un pourrait-il m’aider à retrouver la trace de mes deux professeuses sus-citées ?  
 
 
 
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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 11:12
ATTENTION
 
Le travail® peut provoquer des états de somnolence.
 
 
 
Automobilistes, soyez très prudents.
 
Comme toute substance active, travailler® peut entraîner des effets secondaires et de graves intoxications. Respectez les doses minimales.
 
 
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 12:37
 
J’effeuillerai les rêves
De ma peau
Pour toi qui seras contre
Ma peau

Je t’offrirai le miel
De mon âme
Quand tu seras le lait
De mon âme
 
Je filerai la soie
De mon torse
Si tu fais un habit
De mon torse
 
J’assurerai au mou
De mes lèvres
Un amorti suave
À tes lèvres
 
Je verdirai la plaine
De mes yeux
Pour observer l’azur
En tes yeux
 
Je graverai l’empreinte
Sur ma nuque
De tes doigts, et mon baume
Sur ta nuque
 
J’exalterai les vers
En ma langue
Si tu donnes la rime
A ma langue
 
J’adoucirai le roc
De mes pieds
Et masserai les tiens
A tes pieds
 
Je donnerai vigueur
A mes bras
Si tes peurs s’apaisent
En mes bras
 
Doutes-tu donc de ma douceur ?
En doutes-tu, dis-moi, encore ?
 
Viens et
 
Je t’offrirai le corps
De mon cœur
Je t’offrirai le cœur
De mon corps
 
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2 septembre 2007 7 02 /09 /septembre /2007 10:46

 

Clique sur ma face de cafard et tu gagneras je ne sais quoi…

 

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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 11:22
 
Ça n’est pas du jeu de crier,
de crier, de crier,
avec les deux lèvres soudées
 
 
 
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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 14:04

 

Après les lapins, le poulet.
En voici un que j’aime particulièrement
 

(Cliquer sur la bête pour ouïr)

 
J’ai moi-même souvent tapé le bœuf sur ce poulet mais je maniais la corne infiniment moins bien que ces oiseaux là.

 

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25 août 2007 6 25 /08 /août /2007 21:57
Ce furent deux lapins différents
l’un, unique, représenté et fait de matière sèche
l’autre incarné, bien incarné
servi en sauce aux champignons.
 
Depuis l’âge de sa communion
ma grand-mère maternelle
possédait un petit lapin jaune
outil de couturière - qu’elle fut contre sa volonté
- où elle plantait, lorsqu’elle ne les égarait pas
ses aiguilles, ses épingles et ma curiosité.
 
Elle s’en servit longtemps, du lapin
huit fois dix ans, au moins
si bien que la bestiole en tissu
devenait polymorphe à souhait
changeait d’aspect au gré de l’imagination.
Amusant.
Ma grand-mère était drôle et de nature enjouée.
 
Dans mon assiette et celle des autres
lors de certains repas de fêtes
gisait un lapin savamment rehaussé
à la dignité de plat sans pareil
et ce n’est pas exagéré
car nulle autre préparation
n’a pu me faire aimer autant
l’animal sauteur.
Revigorant.
Ma grand-mère était drôle et savait cuisiner.
 
Aujourd’hui, ne reste aucun des deux lapins
l’un, malmené, a dû rejoindre les ordures
quant à l’autre, il n’est plus au menu.
 
Les deux lapins se sont tus
qui n’auraient jamais su parler.
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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 17:58
Je reçois des courriers passionnants, surtout sur ma messagerie de La Poste, dédiée principalement aux correspondances commerciales et administratives.
Ainsi Sandra de chez Kingoloto qui me lance une véhémente invite : « Alexandre, gagnez un combiné réfrigérateur/congélateur ! »
Avant tout, Sandra, je voudrais te dire, depuis le temps que tu me courtises on pourrait peut-être (au moins) se tutoyer… Mais tu dois être une grande romantique, allez, qui préfère un voussoiement quelque peu désuet pour retrouver le charme des temps Lamartiniens.
Mais, belle (?) dame, ne t’es tu point posé la question de savoir si je recherchais l’anachronisme de l’époque parentale où femme de qualité rimait avec bonne ménagère ? (Oui mes parents sont assez âgés pour avoir connue les années 1930, 1940, et la suite).
A l’ère du web 2.0, Sandra, on ne séduit plus comme naguère. C’est que je suis un mec moderne, tu vois, qui sait faire vaisselle et cuisine.
Alors si tu ne l’est pas toi-même, laisse courir, je te prie tes plus bas instincts, « lâche-moi des coms » équivoques, demande mon adresse MSN, confie-moi l’adresse de ton blog de célib riche en témoignages poignants, envoies-moi quelques photos faussement timides et un peu floues pour que mes sens s’éveillent à tes jolis yeux et tes rondeurs envoûtantes.
 
Oui, lance-toi, Sandra, laisse-toi aller et alors, peut-être…
 

 

 

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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 14:28
L’invention de la roue, on en fait tout un plat !
Eh bien je trouve que c’est tout de même bien exagéré. Parce qu’il ne faudrait pas non plus oublier le supplice de la roue sous l’Ancien régime, la Roue de la fortune plus récemment ou bien encore les roues arrières de jeunes crétinos sur le 50 cm3
En outre, ledit objet a suscité des extensions linguistiques guère engageantes, telles les expressions « se faire rouler » ou « mettre des bâtons dans les roues », par exemple.    
D’autant que la roue est parfois dotée de des dents et devient alors susceptible d’engendrer les plus sinistres engrenages. Charlot n’en fit-il pas les frais dans Les temps modernes ?  
Il est donc urgent d’oublier cette chose d’un autre âge et passer définitivement à des systèmes mécaniques moins équivoques.
La roue tourne.
 
 
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13 août 2007 1 13 /08 /août /2007 20:36

Comment ne pas aborder la question kamikazienne sans faire un petit tour dans le ciel antique afin d’y suivre, l’espace d’un instant, l’ami Icare ?
Son Dédale de père lui avait pourtant déconseillé l’usage de la cire à épiler pour se lisser les ailes, mais le gamin fougueux comme un minotaure n’en eut cure… S’en suivit forcément une fondue crétoise, une descente mythique, un fatal plouf.

Quelques temps plus tard, au dessus de flots plus ou moins pacifiques, vinrent quelques nuées nippones s’abattrent sur la flotte de tonton Sam. Rappelons toutefois que contrairement aux idées reçues, la plupart des désignés volontaires n’y allaient pas avec l’entrain d’un plongeur de l’équipe Cousteau.

Plus récemment quelques attentistes un rien fanatisés s’enflamment volontiers pour leurs causes explosives, en prenant soin d’occire dans leur périmètre des martyrs qui n’avaient point vocation de l’être, eux.

D’où cette idée ingénieuse qui a été de créer une agence d’intérim afin de recruter ces gens experts et permettre aux candidats d’un jour d’exercer leur adresse pour une cause économiquement plus viable. L’emploi proposé est unique : il consiste à se lancer vigoureusement vers les puits de pétroles en proie à l’incendie afin de provoquer une salutaire explosion, apte à souffler l’immense flamme (intérieure et extérieure).


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